Dès le début de ses études musicales dans la classe de piano de Marie-Luce Lucas au conservatoire de Saint-Denis, Françoise ELHUYAR développe un appétit de musiques et un goût pour les aventures artistiques les plus variées. La première en date est sa participation à un spectacle Mozart en 1968 où, jeune enfant, elle a la chance d'être accompagnée par un petit orchestre constitué des solistes de grands orchestres parisiens de l'époque. Sa formation complémentaire dans la classe de hautbois de Lucien Debray (alors supersoliste à l'Orchestre National de l'Opéra de Paris) lui permet de goûter à la pratique orchestrale (prestations à Senlis, Royaumont, etc.) En complément indispensable à la musique, elle pratique pendant 15 ans de la danse de caractère (inspirée du folklore français).
Quelques activités musicales de ces dernières années
De 1992 à 1994, de nombreux concerts de musique de chambre (sonates, trios, quatuors) où sont abordés des répertoires très variés avec une prédilection pour les compositeurs méconnus du grand public. À citer tout particulièrement un concert à Monein le 30 juillet 1993 avec Gabin Linale, violoncelle solo de l’Opéra-Bastille et la création le 7 octobre 1993 de 9 mélodies écrites pour le 25e anniversaire de la naissance de Francis Jammes à Orthez, en clôture du colloque international organisé à cette occasion.
Françoise ELHUYAR travaille en juin 1994 auprès de Jacques Chailley et d’Alix Bourbon à Toulouse pour une session de préparation de chœurs au festival du Comminges, en vue de la création de la « Messe de Saint-Bertrand » en juillet.
De 1994 à 2001, elle est accompagnatrice de la classe de chant du baryton français Robert Massard.
1994 est aussi le début d’une grande aventure pédagogique dont elle est l’initiatrice, l’Atelier musical de Pau, où une petite équipe de musiciens inventifs s’activera pendant une quinzaine d'années.
En 1995, le 10 mars, on entend Françoise ELHUYAR au théâtre Saint-Louis de Pau auprès de Vera Nentwich dans un récital de lieder et d’airs d’opéra.
Parallèlement, elle participe à la préparation de chœurs en février et avril, pour la Passion selon Saint-Jean donnée en l’Église Saint-Jacques de Pau en mai.
Dans le cadre de concerts scolaires, 2000 enfants la retrouvent lors de 2 concerts en matinée le 12 mai, dans le rôle du piano soliste de l’œuvre de André Popp « Piccolo saxo et compagnie ».
Enfin, elle accompagne le concert de clôture de la master-class du trompettiste Antoine CurÉ (soliste de l’Ensemble Intercontemporain) dans des œuvres de Haydn, Telemann et Berio, au centre culturel de Serres-Castet.
De 1996 à 1999, Françoise ELHUYAR multiplie les activités les plus variées, développant celles déjà en cours et accompagnant régulièrement des récitals de chant où elle joue également en soliste. À noter, un récital de piano privé au Château de Viven, près de Pau, en juin 1998 et la participation au projet « El canto » lors du Festival Cultures d’Automne, où elle enregistre, sous l’égide du Forum international de Musique chorale contemporaine de Rotenburg, « Amaris et dulcibus aquis » de Tristan Murail avec le National Choir Laudibus sous la direction de Michael Brewer. Cette œuvre pour 2 synthétiseurs et chœur est donnée au public le lendemain à la cathédrale de Lescar (1er novembre 1999). Un CD est enregistré.
En l'an 2000, Françoise ELHUYAR accompagne pour la préparation d'un concert le chœur Pyrène de Pau et les répétitions de solistes (messe Davidde penitente de Mozart et Gloria de Vivaldi) sous la direction de Géraldine Toutain, directrice du centre d'Art polyphonique de Bourgogne. Elle accompagne également des projets baroques auprès d'Hélène Bonnefoy et de son Atelier « musique et voix », madrigaux italiens et « The Fairy Queen de Purcell » (présenté en 2001). Parallèlement, elle enseigne le piano au conservatoire de Pau.
À partir de 2001 se succèdent divers événements musicaux : un concert de musique de chambre et piano solo associant clarinette et cor, un programme de musique française au Musée des Beaux-Arts de Pau et dans la région paloise avec le Chœur Pyrène, un récital de piano à la Maison de la Légion d'Honneur à Saint-Denis, une participation au concert collectif « musique et poésie » au théâtre Saint-Louis de Pau.
En 2003, on retrouve Françoise ELHUYAR dans le rôle de comédienne-pianiste dans le spectacle « les 3 vies de Nina B. » sur les traces de l'écrivain russe Nina Berberova, spectacle complet créé à l'Espace Pluriels, scène conventionnée de Pau, puis à Serres-Castet.
À l'époque, Françoise enseigne toujours à l'Atelier musical de Pau et participe aux projets baroques de l'Atelier Musique et voix d'Hélène Bonnefoy.
Répétitrice pour de nombreux concerts de chœurs, elle est également accompagnatrice à l'Académie internationale de musique de Biarritz (session bois et cuivres 2004).
En 2006, Françoise ELHUYAR crée une structure privée d'enseignement de la musique à Bayonne : Etxe musikaria/ La maison musicienne. Parallèlement, elle est accompagnatrice et professeur d'accompagnement au conservatoire de Tarbes et donne des spectacles avec l'Atelier Musique et voix de Pau en tant que comédienne et répétitrice chœurs et solistes. Françoise est répétitrice pour la Pauken-Messe de Haydn pour le Conseil Général des Hautes-Pyrénées. Outre un partenariat régulier avec divers ensembles, Françoise donne des concerts de musique de chambre mis en scène avec la violoncelliste Gaëlle Lefebvre et son frère violoniste Guillaume.
Parallèlement et jusqu'en 2021, Françoise ELHUYAR est accompagnatrice, professeur de formation musicale et professeur de piano au conservatoire départemental des Landes. Aujourd'hui, en privé, elle continue son activité de préparation des musiciens professionnels à leurs concours nationaux et de préparation de chanteurs à leurs concours et concerts, prodiguant les conseils techniques et musicaux qui les conduisent au succès. Les personnes à qui elle fait part de sa connaissance de la voix sont nombreuses à affirmer que cette expérience est une révélation pour elles. Elles découvrent en elles une voix qu'elles ne connaissaient pas et des facultés vocales qu'elles ne soupçonnaient pas.